Le 7 avril 2012, tu es partie , sans crier gare, pour un long voyage!!!!!!
Je ne l'ai appris que le lendemain matin, et ce coup de fil de Caroline résonne dans ma tête, comme si c'était hier!!
Tu étais mon aînée d'un an, et il ne me reste que quelques souvenirs de nous ensemble.
Cette photo de nous , petits, avec notre frère. Il aura fallu ton départ pour nous retrouver enfin, et il t'a fait la promesse de ne plus jamais nous quitter.
Je redoute toujours ces dates anniversaires, et celle-ci encore plus que les autres, et nous en connaissons toutes les 2 les raisons!!!
Je mets en ligne les paroles de cette belle chanson de Jean-Jacques Goldman, je trouve qu'elle reflète bien les sentiments que j'épprouve en cette période difficile.
Puisque Tu
Pars: Jean-Jaques Goldman
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents, plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des ainsi-soit-il
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton coeur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais, nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau
reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi
comme une empreinte
indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs,
qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire, garde en mémoire
Notre au revoir, puisque tu pars
J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste,
mais tu ne l'as pas fait
J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais,
ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez...
Tu aimais la vie, la mer, la plage le soleil, mais avant tout, tu aimais ta famille..
Nous avons tous pris un chemin différent, celui que la vie nous réserve, mais je voudrai que tu saches que je n'ai jamais cessé de penser à toi pendant ces longues années...
Je pense aussi à Aldo, à Caroline, Audrey, Amandine et tes gendres, qui m'ont tant donné pendant ces 3 jours de l'an dernier!!!!!
J'espère que là où tu te trouves, tu es en paix!!!!!
A ma soeur Annick, partie trop tôt, trop vite!!